C’est de sa cabane, bâtie par son père en centre-Bretagne, que Vince Lahay a composé son premier opus « Birds on the Grave ».
Douze titres en anglais qui nous invitent à partir à l’autre bout du monde.
L’esprit libre et une ode aux paysages perdus, extravagants, hostiles et inaccessibles. Une odyssée mélancolique qui oscille avec des moments heureux . Et surtout, une infinie douceur qui nous transporte sur les routes, au grès des paysages.
« Birds on the Grave », album entièrement auto-produit, fait partie de ces compositions musicales dont on ne se lasse pas. Les notes de guitare et la voix mélodieuse et fragile de ce passionné de musique interpellent, toujours un peu plus, notre sensibilité au fil des titres. Accompagné de Dylan James à la contrebasse, de Tristan Le Breton à la batterie et de Martin Chapron à la guitare électrique, le musicien nous plonge dans un suave cocon .
Une pépite poétique influencée par José Gonzalez, Ben Howard, Bon Over, James Blake ou encore Ry x et Patrick Watson.
De l’ombre à la lumière
Celui qui a finalement décidé d’explorer son propre univers après avoir accompagné une dizaine d’artistes, de tout horizon, à la guitare et à la basse nous transporte avec délicatesse dans son imaginaire . On ressent son inclination pour la découverte ou sa peine.
Avec « Father », en hommage à son père disparu brusquement avant la composition de l’album, Vince Lahay nous fait partager ses émotions avant de nous conter sa soif de liberté.
Une première réussite qui nous aide a dissiper la réalité, le temps de quelques titres et à se délecter à l’infini.
Ravie d’être tombée par hasard sur cette petite « pépite ». Merci pour cette découverte!
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